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29/04/2012

Brèves du trottoir n° 62

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Rue Saint Martin, année 72 ?

 

Une des dernières visibles.

Les parents de l'école toute proche se plaignirent du va-et-vient des filles.

Ça faisait pourtant plusieurs décennies qu'elles l'arpentaient, le trottoir à proximité des entrées et sorties du petit écolier qui s'en amusait bien. Elles étaient visibles 24 heures sur 24. Exception faite d'un intervalle de trois ou quatre années d'avant mai 68 ; années pendant lesquelles, de jour, la police veilla à ce qu'elles restassent planquées au fond des couloirs.

A ce propos me semble que le Canard Enchaîné imprima quelque chose comme : c'est à cause de Tante Yvonne ! Elle a aperçu des grues rue Godot de Mauroy, et s'en est offusquée.

Aujourd'hui, Madame de Gaulle, pudibonde catholique défunte, va peut être devenir la Sainte Patronne de militantes féministes athées acharnées à se venger du patriarcat.

 

Brèves du trottoir n° 63

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Zut de zut ! sur les trois, n'y en a pas un qui se décide, ce matin.

21/01/2012

Barzinguettes (deuxième du genre)

Depuis que le capitaine déserteur Schettino est remis en liberté sous couvert d'une résidence surveillée, toute une population de « vieux loups de mer » lui apporte à domicile le réconfort et le ravitaillement.

 

Ce qui nous donne à espérer qu'assez rapidement justice lui sera rendue, et que vous pourrez le fêter tel un héros national de l'Italie.

 

 Nos enfants sont avides d'exemples positifs.  

 

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On nous apprend qu'en Grèce faillie des peintres d'icônes sont menacés de chômage.

 

Le pudibonderie de l'imagerie byzantine, principalement sous sa forme mariale, me coupe l'appétit. Je préfère, pour de justes relations entre mère et fils, la Vénus et son Cupidon d'enfant.

 

Quant au peinturlureurs d'icônes, qui se copient servilement de père en fils, siècle après siècle, je leur donne un conseil qu'ils auraient tort de ne pas suivre : qu'ils se reconvertissent dans le graphisme porno.

 

Puisque dans le monde de la sexualité commercialisée, le chômage n'existe jamais.

 

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Ce n'est pas un miracle de marcher sur l'eau : il suffit d'attendre que l'eau se gèle le cul.

 

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Le gouvernement annonce qu'il va embaucher massivement pour Pôle-emploi.

 

Ce fut pareil avec défunte ANPE.

 

Années 80, je connus un jeune chômeur qui trouva un emploi salarié parce que la loi oblige a comptabiliser le nombre des … sans emploi.

 

A la (!) même époque, une souriante jeune femme diplômée en psy se présenta pour tenir le rôle du modèle nu dans un de mes ateliers.

 

Elle débutait, montrant de bonnes dispositions – Une perle, à coup sûr !

 

Je l'invitai pour un couscous. Parlant de son pays, elle avoua sous la torture d'une digestion prolongée, que : « si ma mère apprenait que je pose à poil, elle me tuerait ».

 

Beaucoup de mamans ont ainsi de mauvaises mœurs.

 

Nous bavardâmes jusqu'à 4 ou 5 heures du matin. Je me sentais plus fatigué qu'elle. Enfin, l'avant-bras sous l'oreiller et l'oreille sur l'oreiller, dans l'aube remuante de pigeons réveillés, ma Shéréazade d'une nuit eut cet aveu ultime : « Je me prostituerais bien mais j'ai peur des proxénètes. Le fric gagné, je le veux pour moi toute seule.».

 

C'est pas beau l'égoïsme, Sabrinana.

 

 

 

Bar-Zing

17/09/2011

Brèves du trottoir, n° 9

Pour mémoire ...

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Il faisait l'aller et retour rue Quincampoix, le manchot. 

Dimanche après-midi, jamais de nuit. Lui arrivait d'entrer au 96. 

En ce temps là, le quartier des halles était encore Le Ventre de Paris.

Nathalie (surnommée "les poteaux" à cause de ses chevilles presque d'une épaisseur égale à ses mollets) Nathalie disait que cet infirme racontait avoir perdu son bras en Indochine.

 (Paris, début 1970 ?)

10/09/2011

Brèves de trottoir, n° 8

Rue Sainte Appoline  (1983)

Patricia retouchant son maquillage

dans un  rétroviseur

 

Brèves-de-trottoir,-N°-8.jpg

 

23/10/2010

Belphégor en chair et en noces

J’avais oublié de signaler l’évènement (Et vous vous en foutez, je m’en doute) mais depuis 2 semaines l'ordre public est revenu dans l’un des quartiers parisiens.

Belphégor a retrouvé Sabrinana.

Ce qui explique la nocturne pas piquée des vers que Sabrinana a offerte sur les méandres de Bougival, à mon épouse et moi.

Sabri, vraiment, tu sais, ce n’est plus de mon âge.

Et n’oublie pas : une petite gélule chaque matin.

Pour que Belphégor garde le punch d’un tigre du Bengale.

 

Belphégor.jpg